Notre histoire

Les cellules de reconversion ont traversé le temps avant de s'officialiser.
Une expérience collective...
Une lutte collective et solidaire contre le chômage.

Comment les cellules de reconversion ont-elles vu le jour ?

La première cellule de reconversion est implémentée dans les années 70 : il s’agissait de l’entreprise SA Minière et Métallurgique de Rodange Athus, en 1977. Le but premier de la cellule était de conserver la dynamique collective présente au sein de l’entreprise afin d’aider les personnes licenciées à retrouver un travail.

Au début des années 80, la société Glaverbel-Gilly, du secteur verrier, lui succède. Les travailleurs mèneront un long combat contre la fermeture du site. C’est dans ce contexte que la cellule “Formation-Reconversion” voit le jour. Elle servira de modèle pour les suivantes.

Comment les cellules de reconversion ont-elles évolué dans le temps ?

Les cellules de reconversion ont évolué avant de devenir le dispositif de référence que nous connaissons aujourd’hui pour faire face aux conséquences des licenciements collectifs en Région Wallonne.

Au fil des licenciements collectifs qui ont frappé les entreprises wallonnes, le dispositif s’est amélioré et s’est adapté aux besoins actuels. Pour le comprendre, un petit retour dans le passé s’impose…

Edith Cavell (1982-1983)

L’institut Edith Cavell ferme brutalement ses portes. Une cellule de Formation-Reconversion est constituée à la demande des syndicats. Elle regroupe deux institutions, victimes elles aussi d’une restructuration : 72 travailleurs sont réunis. Des projets d’emploi se concrétisent grâce aux différents acquis des travailleurs.

 

Les Laminoires de Jemappes (1983-1984)

1983, une date qui restera à jamais gravée dans la mémoire des travailleurs : la crise économique provoque une nouvelle fois un choc social. Une cellule “Formation-Reconversion” voit le jour et permet aux travailleurs de s’investir dans leur région et de développer des projets. Des initiatives locales apparaissent telles que le Halles de Jempasses, une tannerie artisanale, …

 

Verlipack (1986-1999-2000)

C’est grâce à la cellule “Formation-Reconversion” de Verlipack que de nouvelles modalités relatives à une cellule de reconversion apparaissent. La cellule donne naissance à un lieu unique d’information sur le travail en organisant un affichage d’offres d’emploi, des visites d’entreprises, … De nouveaux projets individuels de reconversion font également leur entrée et le rôle de l’accompagnateur se définit de mieux en mieux : les délégués syndicaux peuvent devenir des accompagnateurs sociaux.

 

Le secteur du textile (2000)

Un grand nombre d’entreprises du secteur du textile font faillite dans la région Mouscronnoise. De multiples cellules de reconversion sont mises en place par secteur. Ce mode de fonctionnement est le pionnier des plateformes permanentes instaurées en 2009.

 

Sabena (2001-2003)

La cellule Sabena ou encore celle de Volkswagen vont contribuer à une reconnaissance nationale des cellules de reconversion. Les besoins générés en termes de reconversion ont favorisé l’institutionnalisation des cellules de reconversion.

 

Ces différentes cellules ont entraîné des changements importants dans la concrétisation du dispositif des cellules de reconversion. Les années suivantes, les restructurations ne cesseront de s’accroître et les licenciements collectifs deviendront de plus en plus nombreux. C’est sous l’impulsion des organisations syndicales et en collaboration avec Le Forem que les cellules de reconversion furent mises en place partout en Région Wallonne.

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